miércoles, 19 de marzo de 2014



L'Histoire de France au XVIIe siècle

L’époque de Molière.                                                   

L'Histoire de France au XVIIe siècle, époque de Molière, est marquée par l'apogée du pouvoir royal, qui devient absolu, grâce à son illustre monarque, le Roi Soleil, Louis XIV.
C'est une période de très grands changements d'un point de vue politique, social et culturel. La littérature, les arts et la science française sont reconnus partout en Europe. La culture française rayonne, c'est le Grand Siècle, le siècle d’or.
Cette époque est marquée par des évènements importants qui affecteront le peuple et la société française, et qui inspireront Molière dans certaines de ses oeuvres.


Le contexte politique

Dans le XVIIe siècle, l’histoire politique de la France se divise en trois étapes :
·         Mazarin et le conseil de régence.
·         La Fronde.
·         Le Roi Soleil et l'Absolutisme.


Mazarin et le conseil de régence

À la mort de Louis XIII, son fils Louis XIV, n'a pas encore 5 ans. Anne d'Autriche, épouse du défunt et mère du Dauphin, profite de cette situation pour obtenir le pouvoir.
Louis ne peut pas gouverner parce qu’ il n'est pas encore Louis XIV. Mais sa mère assurera le conseil de régence. Elle appelle le cardinal Mazarin qui a été l’ancien disciple de Richelieu pour l'épauler, en le nommant à la tête du gouvernement.
Sa grande expérience des affaires de l'Europe, son habileté de diplomate, sa position exceptionnelle de parrain du jeune roi, son appartenance au Sacré Collège qui élit le pape lui assurent le prestige et le respect indispensable à sa nouvelle fonction.


La Fronde

Cette période est marque par de troubles graves qui touchent le Royaume de France entre 1648 et 1653 pour des raisons politiques.  Cette période de révolte marque une brutale réaction face à la montée de l’autorité monarchique en France.
Le pouvoir royal est affaibli par l'organisation d'une période de régence, par une situation financière et fiscale difficile due aux prélèvements nécessaires pour alimenter la Guerre de Trente ans.
 Le peuple, sur fond de crise économique se soulève contre son gouvernement, allant jusqu'à chasser la famille royale de Paris. Cette période marquera profondément le jeune Louis, et motivera plus tard son souhait d'établir sa cour en dehors de Paris, à Versailles.

Le Roi Soleil et l'Absolutisme
 

À la mort du cardinal, en 1661, Louis XIV décide de gouverner par lui-même, ce qui est « révolutionnaire » dans l'Europe d'alors, où ministres et favoris gouvernent au nom des rois.
   De 1661 à 1715, d’après la décision de gouverner par lui-même Louis XIV exercera ce qu'il appelle le « métier de roi » et crée l'Absolutisme. Et il est considéré comme le plus grand souverain de l'Histoire française et européenne.
Bouleversé par la Fronde, Louis décide de déplacer le pouvoir royal de Paris à Versailles, en s’éloignant de cette manière de ce peuple qui l'effraie pour qu’il ne perd pas son contrôle sur lui.
Le monarque reste entouré de sa cour, composée de nombreux nobles, ministres et maîtresses. Dans cette cour existera beaucoup de flatteurs tentant de profiter du roi en le comblant de flagorneries, ce que dénoncera Molière ainsi que d'autres écrivains tels que La Fontaine dans de nombreuses œuvres.
Louis XIV appréciait beaucoup les comédies de Molière et sa troupe qu'il nomma d'ailleurs «Troupe du Roy».
Contexte social

 Au début du XVIIème siècle il y a une période instable et les relations humaines sont assez rudes. Des trois "Ordres"- Clergé, Noblesse, Tiers-Etat - qui composent alors la société française.
Au milieu et dans la deuxième partie du XVIIème il y a un adoucissement des moeurs, à une nouvelle civilité et à une nouvelle courtoisie. Par exemple la définition d' « Honnête homme » évolue également de la première à la seconde partie du XVIIème siècle (Un honnête homme est quelqu'un qui a une culture générale étendue et les qualités sociales propres à le rendre agréable. Homme de cour et homme du monde, il se doit de se montrer humble, courtois et cultivé mais aussi de pouvoir s'adapter à son entourage).
Au début du XVII, l'image de l'Honnête homme est associée à l'image du héros (homme droit, courageux, qui cherche à maîtriser ses instincts..). Dans la deuxième partie partie du XVIIème, se considère l'Honnête de l’homme comme une personne qui maîtrise l'art de plaire. Louis XIV encourage le désoeuvrement de la noblesse et il crée un monde où chacun cherche à plaire, il favorise l'individualisme et l'amour de soi.
L'apparition de l'Honnête homme fait ressortir, en même temps, l'ambiguïté de sa position sociale. Cet ascendant de la noblesse a fait en sorte que c'était le Courtisan qui apparaissait jusqu'alors comme modèle idéal d'humanité. La politesse mondaine devient, avec l’Honnête homme, à la différence du modèle du Courtisan qui l'a précédé, une sorte d’obligation morale.
Mais, certains philosophes de l'époque comme par exemple : La Rouchefoucault, Pascal et La Bruyère critiquent ce mode de vie de leurs contemporains que selon eux cela pose des problèmes éthiques, et peut nuire à la vérité, la liberté individuelle, et la morale, celle que critique Molière dans ses pièces, par exemple : Le bourgeois gentilhomme.

À cette époque le contexte du théâtre est marqué par le mode de vie de la société et au début du XVIIème siècle, le théâtre joue assez peu de Comédies, auxquelles se préfèrent la Tragédie, la Tragi-comédie, la Pastorale, et la Farce. Molière recherche une forme nouvelle susceptible de faire rire l'honnête homme : La Grande Comédie. Mais pour cela il s'inspire de la Tragédie.
Cependant, Molière assigne à la Comédie une visée morale, et calque la structure des ses pièces sur celles des Tragédies ( : 5 actes, 3 mouvements, exposition, nœud, dénouement; unités de temps, de lieu, et d'action). La Grande Comédie se distingue pourtant par son effet (Tragédie : crainte, pitié/Comédie : rire). L'intrigue des pièces de Molière est également inventée, contrairement à celles des Tragédies.
Contexte économique
Au XVIIème siècle l’économie de la France est relégué par  le clergé qui représente l'Eglise et l'état est sous influence de cette dernière. Les membres constituant le clergé, les Clercs, sont dispensés d'impôts et ils sont au service des fidèles. Le clergé est le premier ordre dans la hiérarchie sociale de l'époque moderne. S'il ne paie pas la taille, il lui revient de prendre à sa charge l'assistance au pauvre et l'instruction. Il est cependant soumis à certains impôts comme la régale ou la décime.

La Noblesse est un ordre privilégié de l'Ancien Régime et elle se compose des nobles les plus influents et les plus riches, membres de la haute bourgeoisie. Comme le clergé, la noblesse dispose de privilèges : elle n'est pas assujettie à la taille, l'impôt royal. Elle a le droit de porter l'épée et de pratiquer la chasse aussi. Elle est jugée par des tribunaux particuliers.

Et le Tiers-Etat, qui compose 98% de la population : les paysans, les ouvriers et la petite bourgeoisie. Les paysans paient de nombreux impôts, en particulier la taille royale et les taxes seigneuriales (cens, champart). Ils sont astreints aux banalités et aux corvées, qui survivent  du Moyen Âge.

Le contexte culturel

Dans le XVIIe siècle, Dans le domaine artistique et culturel de la France a été divisé par trois courants littéraires :

·       La préciosité
·       Le baroque
·       Le classicisme
La préciosité
La seconde moitié du XVIIe siècle, un nouveau mode de vie, une nouvelle philosophie naît, c'est la préciosité. Les précieux se retrouvent dans des salons pour discuter, lire des poèmes ou des extraits d'œuvres, lesquels salons vont influencer les auteurs de cette époque car se crée une vraie littérature de salons. Elle va inspirer le libertinage. Mais la préciosité a aussi influencé la culture des siècles à venir, par exemple  les philosophes des Lumières, se réunies dans des salons. De plus, les vues linguistiques des précieuses ont aussi influencé la langue française, principalement de deux manières : d’une part l’orthographe et d’autre part le lexique de la langue française.
Il est possible de caractériser l'esprit de ce mouvement par la préciosité des manières, des sentiments, du goût et de la langue. Il est vrai, ce mouvement a été défini par  Molière comme une image ridicule ou Somaize en ont donnée. Mais, il est un véritable mouvement littéraire et intellectuel aux vues en avance sur le siècle.
Le baroque
Il se caractérise par un luxe de détails, de richesse, laisse souvent libre cours à une sensibilité fantasque et tourmentée, hantée par le pessimisme chrétien.

Le théâtre baroque a pour caractéristiques :
1.    Sa violence.
2.    son attrait pour l'illusion.
Le classicisme
Mouvement typiquement français et très court. En effet, il ne dure que pendant la première partie du règne de Louis XIV (1661-1685). La littérature classique s'incrit dans l'ensemble d'un mouvement artistique. Son  but premier est de concevoir une harmonie dans les approches esthétiques. À cette époque, les écrivains doivent mettre des règles bien précises.

Il se divise en trois modèles :

·         La poésie

·         Le théâtre

·         La comédie

La poésie

La Poétique d'Aristote a fortement influencé le classicisme : la catharsis

Le théâtre

Le théâtre classique devait obéir à des règles bien précises, à savoir la règle des trois unités, la bienséance  et une certaine vraisemblance.

La comédie

C'est la comédie de Molière qui dominera toute les autres à cette époque. La comédie tente de corriger les vices des hommes en les divertissant, selon Molière.
Les caractéristiques de la comédie classique sont:
  • une action contemporaine (dans une famille de la petite bourgeoisie) ;
  • trois ou cinq actes, (selon que la pièce est longue ou courte) ;
  • un registre comique ;
  • un dénouement heureux ;
 Molière s’inspire surtout, à des personnages et des passages  de la commedia dell'Arte d’origine italienne.


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